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Récemment, toute une partie d’une société informatique a été délocalisée de Chicago à l'Afrique du Sud afin de profiter de la faible monnaie sud-africaine, le rand. Maintenant, ils exécutent leurs opérations depuis Johannesburg. La seule activité qui reste aux Etats-Unis est la vente. Récemment une autre entreprise aux Etats-Unis a annoncé qu'elle allait déménager son siège social en Chine. Aujourd'hui, il est possible d'être partout dans le monde et de fonctionner à moindre coût. Jusqu'où peut aller la sous-traitance et à quoi ressemble l’avenir ?
Sous-traiter peut prendre plusieurs formes différentes, y compris les activités directes et indirectes. Les grandes sociétés multinationales doivent être prêtes à réagir à la concurrence. Beaucoup de secteurs comme par exemple celui de l'industrie automobile sont attaqués par la concurrence de différentes façons.
L'attaque la plus évidente est l'externalisation de la main d’œuvre. Beaucoup d’entreprises délocalisent leur travail en faisant appel à de la main-d'œuvre pas chère en Asie, Inde ou Afrique du Nord.
Les entreprises qui ont leur infrastructure de fabrication dans les pays sous-développés ont été obligées de s'adapter. L'impact est beaucoup plus sévère en Europe.
Par exemple prenons l’industrie du voyage. Jusqu'il y a quelques années la majorité des activités avait lieu dans les agences de voyage. Aujourd'hui, 83% des voyages sont achetés sur le net (les réservations de chambre d’hôtels, les billets de train et d'avion, les locations de voitures…). Fondamentalement, les agences de voyage ont presque disparu, et la plupart des activités informatiques relatives aux sites sont gérées dans d'autres pays.
La sous-traitance contraint aussi les entreprises à réagir à la concurrence sur le marché du service.
Nous avons tous entendu parler de la sous-traitance de l'industrie informatique vers une économie de marché moins cher. Récemment, plusieurs grandes multinationales allemandes sont passées par un audit général (Il est exigé pour la plupart des sociétés cotées en bourse de le faire deux fois par an).
Il n'y a rien de particulier à propos de cette situation, sauf que l'expertise a été fournie par Price Waterhouse Coopers en Inde. Le conseil juridique en matière financière et de gestion pour les entreprises allemandes était géré par des consultants indiens spécialisés dans le droit allemand, les procédures comptables et la gestion.
Ils ont terminé le projet à 30% du coût des prestataires de services locaux. L'équipe venant d’Inde a visité le client pendant trois semaines puis est repartie dans son pays compléter les rapports.
Ce ne sont que quelques situations où l'externalisation prend une nouvelle forme. Qu'en est-il de ces nouvelles idées ? Les entreprises deviennent de plus en plus internationales et la mondialisation croît à un rythme important, cette forme de concurrence sera-t-elle en constante évolution ?