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En 2013 le mutlinational Groupe Mentor a acheté la société de communication Parlex pour 2,6 milliards d’euros. Pendant les premières semaines de cette année Parlex a acquis 140.000 nouveaux utilisateurs par mois. Les affaires sont bonnes.
Est-ce un risque ou pas pour une société d’achats en ligne, de se diversifier ? Groupe Mentor a aussi acheté VisAP. VisAP est un site en ligne de services financiers. C’est un peu comme une banque.
Que se passe t-il pendant ces méga-fusions? Il y a plusieurs points de vue concernant ce sujet. Tout d'abord les fondateurs de Parlex resteront à la tête de l'entreprise, il n’y aura donc pas trop de changements. Les employés des deux sociétés peuvent être assurés que tout se passera bien.
Ce n'est pas toujours le cas. Un autre exemple : Le producteur canadien d'aluminium AlumCo a récemment acheté son équivalent français Dufour pour plusieurs milliards d’euros ce qui le rend le plus grand producteur d'aluminium au monde.
L'acquisition a été plus douloureuse. Les Canadiens ont licencié presque tous les cadres et ont fermé trois usines. Pour la plupart des exécutifs et des employés pris entre deux feux cela signifie le licenciement. Ceci est également vrai pour les ouvriers des usines. Les actionnaires de Dufour bénéficieront de l'entente.
Ceci nous amène à questionner les conséquences de ce type de situations. Qui en bénéficie et qui est desservi ? Les grands gagnants sont les actionnaires. Les perdants sont les salariés licenciés. Mais avant de juger, il faut considérer l'impact sur l'économie et peut-être l’inefficacité de certaines sociétés.
Gilles Lafarge.
Management.